La baisse de désir rime souvent avec absence de lâcher-prise et charge mentale
Trois concepts bien à la mode ces temps-ci! Ils se tiennent souvent ensemble, mais pas nécessairement pour un effet idéal. ?
Charge mentale
La vie de couple et familiale apporte souvent une charge mentale (un trop plein, une incapacité à laisser sa liste d’épicerie et de ne pas oublier d’acheter du papier de toilette) bien ancrée. Dans un monde où l’on doit être efficace et où tout va vite, la charge mentale nous aide à s’organiser et à ne pas manquer trop de choses. Jusqu’à un certain point, on l’aime, MAIS quand elle devient une SURcharge mentale, elle a plus tendance à nous envahir et à envahir nos pensées plus que d’autres choses.
Baisse de désir
Le désir n’est possible que si on arrive à lâcher prise et se laisser-aller dans nos pensées. Notre mental? est le plus gros joueur dans notre sexualité autant un allié qu’un adversaire. Il faut donc apprendre à se laisser-aller et à lâcher prise de notre SURcharge mentale pour retrouver un désir.
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Pistes de solutions
- Apprendre à laisser-aller certaines banalités de la vie quotidienne. (Par exemple, si on demande de l’aide à notre partenaire et qu’ils plient les serviettes d’une manière différente la nôtre, on apprend à laisser-aller et de se dire que la tâche a été faite et que notre manière de faire les choses n’est pas nécessairement LA bonne façon de faire).
- Vivre ses émotions autant positives que négatives. La communication est la clé dans un couple et vers un désir grandissant. Si vous vous rendez compte que vous n’êtes pas en mesure de reconnaître vos émotions et que vous les refoulez constamment, il se peut que de la frustration, de l’épuisement, de la solitude et plein d’autres émotions négatives se rassemblent ensemble et qu’elles deviennent difficiles à gérer. On vit nos émotions petit à petit pour éviter une SURcharge.
- Vivre ici et maintenant. Lorsqu’on comprend que nous avons du contrôle sur ce qui se passe présentement et que nous n’en avons pu sur hier et pas encore sur demain, on apprend à se concentrer sur aujourd’hui. Vous reconnaissez-vous ? Si la réponse est non (good for you), mais si la réponse est oui, TANT MIEUX… Parce que pour régler un problème on doit premièrement en prendre conscience.
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Par Myriam Bouthillette, sexologue
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